RDC: 52 femmes puissantes se mobilisent pour la création d'un tribunal pénal international contre les viols comme arme de guerre.
Hamuli Réty est l’ancien président de l'association des avocats du TPI pour le Rwanda et grand soutien de ce projet. Il explique la démarche des personnalités qui ont lancé cet appel : « le TPI a changé la donne au Rwanda, il a changé la donne en ex-Yougoslavie, il n’y a pas de raison qu’il ne change pas la donne au Congo. Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) ferme ses portes l’année prochaine. Ce tribunal fonctionne depuis plus de 17 ans, on ne va pas nous dire aujourd’hui que depuis 1995 il y a eu des cas de viols tels qu’on les a constatés au Rwanda en 1994. Au Rwanda on n’en parle plus, au Congo, on en parle et on en parlera tant que les viols comme arme de guerre, constituent un élément de conquête de pouvoir, et dès le moment que ça constitue un élément de conquête de pouvoir, ces viols vont continuer à être perpétrés. On ne peut arrêter quand même une stratégie qui gagne ! Il y a eu quand même trois ou quatre générations d’hommes politiques qui sont arrivées au pouvoir par la force, justement des viols et des guerres. Le problème le plus important ici, c’est de savoir effectivement si les violences faites aux femmes vont rester impunies. »
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Document RFI.